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  • Photo du rédacteurChloé

Mr Norris change de train #En 3 points

Titre : Mr Norris change de train

Auteur : Christopher Isherwood

Genre : Chronique de vie, drame

Date de parution originale : 1935

Résumé de l'éditeur : Le narrateur, William Bradshaw, rencontre dans le train qui l’emmène en Allemagne un homme dont l’accoutrement, la volubilité et la nervosité piquent sa curiosité. Tous deux se lient d'amitié. À Berlin, Bradshaw découvre les multiples facettes de son compagnon de voyage : homme d'affaires harcelé par ses créanciers, il fréquente les milieux de la bohème et milite activement dans une cellule communiste, tandis que des bruits courent sur ses liens avec les nazis. Qui est réellement Mr. Norris ? Bradshaw l'apprendra en se prêtant à l'ultime tentative de manipulation que va mener cet étrange personnage. À travers le regard du narrateur se dessine le portrait d'un homme trouble dans un environnement trouble : Berlin, en proie aux violences qui scandent la montée du nazisme. Une atmosphère que Christopher Isherwood perçoit et évoque avec une grande acuité.



#En 3 points :

*Isherwood et sa galerie fantasque de portraits : Christopher Isherwood possède ce talent inné d'épingler petits travers et gros faux-pas chez ses contemporains, le tout avec une plume douce-amère délicieuse, jamais à court de bons mots - ici, il dresse la personnalité de personnages (inspirés par d'anciennes connaissances) atypiques et intrigants, dont le fameux Arthur Norris qui risque fort d'éveiller chez vous des sentiments contradictoires. *Isherwood et Berlin : si le roman ne se passe pas exclusivement à Berlin et connaît quelques aller-retours à l'étranger, il n'empêche que la capitale allemande est, comme souvent, un personnage à part entière dans l'univers d'Isherwood - l'écrivain n'a pas son pareil pour d'écrire le dernier sursaut de liberté d'une ville qui s'enlise dans le poison nazi et oscille entre insouciance et prise de conscience. *Un Isherwood parmi d'autres : c'est bien la seule chose qu'on peut reprocher à "Mr Norris change de train", il ne se démarque pas vraiment dans l'œuvre de Christopher Isherwood et reste assez anecdotique - on lui préfère "Adieu à Berlin" ou "La Violette du Prater".

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